Jusqu’à maintenant je souffrais quasiment en silence. Aujourd’hui je règle mes comptes et l’addition est salée.
En seize ans de vie active, j’ai été bien déçu. Dans ce monde réglé par le marché, par l”économique comme seule règle de vie, cette horreur économique dont parle si bien Viviane Forrester, je me suis aperçu que même le monde de l’éducation n’avait pas résisté.
Les élèves ou apprenti ne savent même plus rédiger une pensée de plus de trois phrases, qui soit construite, aie un développement, une antithèse et une synthèse, mais ils sont devenus les esclaves du marché avec des téléphones portables, des ordinateurs portables, des voitures et surtout le comble des ordinateurs dont ils se servent uniquement de machine à écrire !!!!
Où est donc passée l’oralité de la transmission, où est -t-elle donc passée je vous le demande en ce jour du mercredi 22 juin 2011 ?
Qu’y a-t-l de plus vrai que l’oralité. Nos apprentis n’écoutent plus, n’entendent plus. Ils jouent un jeu de dupe qui consiste à répondre un discours préformaté tel que l’on attend d’eux, sans créativité aucune, sans réflexion de fond !!! Ont ils vraiment compris ce qu’est un budget, pourquoi chaque année des millions (je ne sais le chiffre) de bilans comptables sont écrits et publiés, payés, mais jamais lu par les entrepreneurs qu’ils vont devenir.
Savent-ils que économie veut dire en grec, règles de la maison… Mais quels sont donc les règles dénaturés que nous montrent les puissants avec des bilans frauduleux, des détournements de fonds, des abus de pouvoir (Christine Lagarde et Tapis pour ne parler que d’eux tout en leur donnant un seing blanc pour comment dit on que leur procès n’a pas encore eu lieu et qu’ils sont supposé innocent !!!)
Où va-t-on ? On a qu’un mot à la bouche celui de projet. Mais les mots “exister” et “libre” sont-ils donc à ce point bafoués. Je le redis la vie n’a pas de projet !!!
Comme l’a dit en son temps mon père à ma mère : je n’ai pas de projet !!!
Je hais les projets !!!
Je suis en colère et révolté. J’ai voulu en finir avec ma vie pour retourner d’où je viens et d’où nous venons tous et que certains appelait les limbes.
Je suis fatigué par ma révolte, et tant que je serais vivant je serais en colère devant tant d’inanité.
Ce sera tout pour ce soir