Réfléchis bien aux mots que tu emploies ! Ne dis pas n’importe quoi ! En aucun cas ces mots ne pourrons éloigner ton angoisse continuelle ou juste le temps de les écrire !
L’écriture est mon action, ma faible action, facile, trop facile. Mais je ne la renie pas pour autant. Son rayon d’action est celui de ma sphère psychique. L’écriture me rassure, me calme.
N’est-ce pas aussi une fuite en avant ?
Ce flux et son reflux use peu à peu l’objet qui au fond préoccupe mon esprit, cet objet qui change aussi de visage peu à peu. Je le découvre chaque fois, l’épouse encore une fois. Aujourd’hui je le vois, je le vois mal, je ne sais s’il ne s’éloigne pas, s’il ne s’efface pas.
Puis je voir s’effacer ce visage sérieux qui sérieusement m’obsède et à force des mots le voir s’estomper, modeler comme un nouveau reflet serein et joyeux.
Même enjoué ?