J’écoute “La Walkyrie” de Richard Wagner. Sans en connaître l’histoire ni le sens je me dit : quel sens du drame !!!
Ma vie, nos vies sont elles des drames ? Un destin, un dessein inéluctable nous poursuit-il de son influence ?
Je le pense : tout est écrit. Je relisais justement un de mes écrits où je parlais du chemin (l’action) et de l’objectif (le désir, le rêve) qui n’étaient que les deux faces d’une même pièce, chacune ne pouvant être vécu en même temps.
Tout est écrit : seulement sur le chemin que nous vivons nous ne savons pas répertorié les dénombrables répétitions par lesquelles nous passons et nous ne savons pas comment elles s’agencent sur notre chemin, selon quel nombre et pourquoi.
Il suffit de connaître nos nombres et nos cycles pour enfin prévoir le chemin et l’état final. Mais que reste-t-il à vivre alors pour celui qui connaît son chemin, me direz vous ? L’objectif de toute une vie, de toutes ces vies métempsychotiques est justement là pour sortir enfin libre de son cycle, en choisir un autre, en découvrir d’autres dans leur infinité.