De longues heures passées devant l’écran bleuté
De cet ordinateur ne rien faire, ni créer
Laisser l’épouse seule et pleurer doucement
Son mari qui s’éloigne et plus profondément
De jour en jour drogué pour oublier la vie
Pour ne pas s’impliquer le tout désespéré
Le tout désespérant, le silence et l’oubli
Pour unique compagne un enfer se créer
Et le bout du tunnel est encore si loin
Et des heures à venir pour découvrir enfin
Qu’on a laissé la vie sans y comprendre rien
Comme ces nuits hantées de mille diablotins
Puis il y a le dimanche, il vient une acalmie
Les enfants se promènent au milieu des parents
On oublie la voiture, on oublie le virtuel
On peut rêver encore à l’amour tendrement.