Il regarde pousser son persil et ses fraises
Sur son bout de balcon quelques salades vertes
Voilà le citadin qui loin de toute ascèse
Connait un grand plaisir sur ce moderne tertre
Il aime aussi les fleurs et promène son corps
Dans les jardins des villes quand le printemps renaît
Il aime la campagne et les belles aurores
Mais peut-être prend peur quand Monsanto refait
Des semences OGM et mille persticides
Il se demande ou pas si l’homme est paricide
Et détruit la nature au nom des grand profits
Ceci me direz vous n’est pas de poésie
Ceci n’est pas fini, il reste vigilant
Sur son bout de balcon il retournera peut-être
Dans des jours lointains sur un lopin de terre
Quand la fin s’annoncera de la modernité.