Ce soir, je ne veux pas redire ce que j’ai déjà pu dire et répéter. Il me faut donc prendre un sujet, quelques mots nouveaux, nouveaux sous ma plume.
Musique, sérielle, silence, incompréhension, dialogue de sourd…
C’est l’histoire d’un homme qui a religieusement écouté tous les genres de musique du baroque au classique en passant par les romantique jusqu’au contemporain. Cet homme adore le flamboyant, l’âge d’or du baroque, ce moment où les certitudes sont encore dans les cœurs, ce moment où la confiance est là. Puis vient un jour la musique contemporaine qui n’est là que pour répondre au monde finissant.
Hier on pouvait croire à Dieu et à ses saints aujourd’hui on ne peut plus. On aime toujours le baroque mais depuis Einstein et ses consœurs l’on sait que le hasard est à l’œuvre et que le hasard est mathématique.
Ce que l’on attribuait à des Dieux trop lointains est aujourd’hui dans les mains des humains. Capable de comprendre et créer le hasard et de suivre dans des suites musicales des notes qui peuvent paraître au hasard mais dont l’harmonie est là en réponse à un temps où l’homme cherche à défier les Dieux.
Mais tout ceci n’est qu’un dialogue de sourd. Qui peut donc accepter que le hasard est à l’œuvre non pas de lui même mais du monde des Idées, parce qu’il échappe à nos sens estropiés, ce tao du monde des Idées, qui imprime le vivant.
nous sommes là pour nous en imprégner, pour un jour le reproduire, j’en suis persuadé.
Mais peu de gens viennent en écho me répondre. Et je suis seul à penser sur ma montagne solitaire.
Ce que j’ai compris ou cru comprendre avec qui puis-je le partager ?