Juste après le petit déjeuner, nous assistons à la lévée du drapeau : moment d’émotion auquel nous ne sommes pas habitué. Nous ne savons pas trop quelle attitude prendre. Nous ne savons pas trop s’il faut participer ou non.
Ensuite nous rencontrons le directeur du CeCPA d’Adja Ouéré (Centre Communal de Promotion Agricole)
Il nous explique que par le passé on parlait de développement rural et que maintenant avec la réforme administrative en cours on parle de façon plus aigüe de développement agricole. Le ministère du développement durable et devenu MAEP Ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche.
Les CeCPA ont un rôle de conseil en production végétale et animale, en gestion économique des exploitations et en développement durable. Les techniciens vont dans les esploitations remplir des fontions régaliennes telles que le contrôle de la qualité des produits mais aussi la certification des semences et des fonctions dîtes non exclusives ou partagées de conseil technique sur lesquelles les communes ont un droit de prérogative.
Depuis 1987 et pendant 10 à 15 ans il y a eu un recul, un désengagement de l’état dans sa politique agricole.
Il existe une grande pression foncière. Il y a un peu de métayage mais beaucoup de terre en jachère car le Béninois est très attaché à sa terre pour laquelle il est capable de tuer, nous dit Maxime le censeur.
Il ajoute que le CETA dépend du ministère de l’éducation. Il regrette qu’il n’y ait pas une tutelle deu MAEP.
Il nous décrit l’agriculture béninoise divisée en deux grandes zones : le Nord avec 2 saisons et le sud avec 4 saisons (Une sêche, une humide, un petite sêche, une petite humide)
Dans la zone communale les cultures présentes sont : la Maîs, le Manioc, le palmier à huile, l’igname, la tomates et la culture de légumes feuilles
Ci dessus Janvier pris en photo au CeCPA.
Après cette rencontre rapide nous rencontrons les officiels de la commune, c’est-à-dire le maire, le capitaine de gendarmerie et nous finissons pas la visite du CET de Pobé (Collège d’Enseignement Technique) qui semble avoir été plus dôté que le CETA.
Vers midi nous achetons des tissus africains (il faut savoir que le Bénins dans le Nord est un grand producteur de coton mais qu’il l’exporte tel que pour être transformé en Chine et imprimé en Hollande avec des motifs Béninois). Vladimir un des élèves du CETA va nous organiser l’après-midi une rencontre avec une couturière et u n couturier pour la confection de vêtements. Vladimir fait l’interprète et comme disent nos jeunes :”il assure à max”. Coût d’une robe 1000 F CFA et d’un pantalon et d’une chemise 2000 F CFA, pour ainsi dire rien du tout.
Photos ci dessous près du magasin de tissus. Ici les enfants sont dans les rues…
L’après-midi est consacré au projet photographique. Olivier organise 12 binômes Franco-Béninois qui vont travailler sur des thèmes comme les préjugés des Français et ceux des Béninois, les produits alimentaires locaux, la place de la femme dans la société Africaine, le thème de la rencontre entre noirs et blancs.
J’accompagne trois groupes à Adja Ouéré pour leur projet Photo. J’en profite pour faire deux ou trois photo dont je ne suis pas méncontent.