Le pas que je laisse en suspend
M’emporte et demeure l’illusion
D’attendre un seul geste de vous
Car aujourd’hui je suis humble et à genoux
Si je reste immobile à vos yeux qui regarde
C’est qu’aujourd’hui je peine à trouver cette voie
Ma voie
Dans vos propres volontés à diriger le monde
Et l’univers entier
Redescendez sur terre et laissez le hasard
Encore et à jamais
Oui vous émerveiller
Des ses mille retards
De ses imperfections
Si j’écris ces mots là c’est comme un coeur qui bat
Pour comprendre la vie faut il là détruire
Pour comprendre le vie, faut il là cerner
L’emprisonner ?
Voilà ce que je dis, je ne puis rien pour vous
Et si demain je sais une piètre formule
Une idée de la vie, une piètre formule
Je voudrais dès ce jour l’oublier à jamais
Car la vie libérée à chaque instant connait
Son état, son chemin et nul ne peut
Ni aucun artifice
En connaître l’état.
La plume que je laisse en suspend
Le printemps qui renait
La oiseaux qui rechantent
Tout ceci
Dans aucun catalogue
Ne peut être englobé !!
Moi je suis le ravi
Au coeur et à l’esprit nourri
Mais vierge et nu
Pour qu’à chaque instant t
Renaisse chaque fois
La nouveauté du monde
Poursuivez vos affaires
Traitez moi d’insolent
Dîtes moi suffisant
Poursuivez vos affaires
Elles se feront sans moi
Car depuis si longtemps
Vous ne m’écoutez pas
Sans cesse recherchant de belles certitudes
La vie est étonnante
Et tonnante sa voix
Voilà je n’ai rien dit
Qui ne fut déjà dit
Laissez moi vivre en paix
Demain je ne veux pour bagage
Une bêche et quelques graines
On me dit assisté
Je me dis prisonnier
D’une réalité que vous avez tuée
Demain je serais là
Et vous aussi
Mais laissez moi en paix