Un monde sous mes yeux que je rêve éveillé, un monde sans argent, où le pouvoir n’est plus en dehors de la Vie, sans connexion avec elle.
Un monde sous mes yeux où la technologie demeure l’inconnue, le mystère dont je ne sais l’avenir
Mais surtout libre, libre de manger, libre de produire, libre de créer, mais surtout moins rapiécé, étriqué, moins contrôlé.
Mais surtout un monde où l’argent ne fait plus la loi.
Je reprends cet article : vous vous dîtes, ce n’est qu’un utopiste de plus, un rêveur solitaire très loin de la réalité des faits
Moi je vous dit : vous n’irez pas très loin. Quand la terre dira non à votre possession, vous ne serez plus capable de vous nourrir, vous vous entre tuerez et vos villes d’acier et de bétons ne vous nourrirons pas, vos technologies perfectionnées ne feront pas pousser les plantes et les animaux…
Vous vous dîtes que je ne suis qu’un rêveur. Il suffira d’un seul chante le poète. Je renie vos désirs que vous mettez en moi, je n’ai qu’un seul mètre étalon : la vie. Et j’ai appris que vous n’êtes pas la vie, vous aimez l’artifice, l’artificiel, vous essayez en vain d’approcher, mais il suffit de vivre…
Vous vous dîtes que je suis comme vous : le matin je prends ma voiture, je mange des sandwich, j’utilise un ordinateur… Je vous l’ai déjà dit : je n’appelle pas ça vivre. Ma vie est entre parenthèses.
Redonnez ! Redonnez vous qui tenez les rênes de l’humanité la liberté aux hommes. Cessez de nous faire croire qu’il ne peut en être autrement. A coup de parce que, parce qu’il en a toujours été ainsi. Vous savez bien que non.
Vous vous dîtes : mais à qui s’adresse-t-il. Je m’adresse à ceux qui mènent le monde dans l’ombre. Je leur dis que je ne serais jamais dans leur camp. Que je préfère mourir que de faire un pas vers eux, que de croire à leur sornettes, que de faire le jeu qu’ils ont créé pour l’homme.
Vous vous dîtes que ce soir je suis bien remonté.
Je lance un ultimatum : allégez vos comptes en banque, gouvernants d’aujourd’hui annoncez des demain matin : que tout est gratuit dans le pays, dans le monde entier et vous puissants cessez de croire que sans vous la terre cesserai de tourner.
La vie n’a pas besoin d’être dirigée….
Je sais que ce discours ne plaît pas. Je ne puis pas en faire un autre car je ne crois pas en cette société. Je crois en l’homme chante le poète pas à la bourse…
Aller ce sera tout pour ce soir