La vie est une construction et je voudrais y participer. Ne l’ai je pas déjà fait. J’ai fait naître au jour une nouvelle théorie sur le hasard qui ne semble pas avoir trouvée d’écho. J’ai réuni dans cette théorie le linéaire, le hasard et le cyclique. Dans son état actuelle, elle me satisfait. Je n’ai pas encore trouvé d’applications concrètes mais je sens sa force réunificatrice entre le cyclique des anciens et le linéaire de la causalité de notre monde contemporain.
C’est Noël. Il fait beau. Tout est calme. Tout est possible. J’ai confiance dans l’avenir. J’ai fait un pas. J’en rêve un autre et je connais ma faiblesse à désespérer dans l’inaction. Je me suis forgé une raison originelle à mon action : le 24 novembre 1989 quand j’ai vécu cette absence hors du temps et de l’espace j’avais ressenti lors de mon retour dans la réalité un profond désespoir ; on m’avait demandé : que veux tu et j’avais répondu : aider mon prochain. En revenant sur terre j’avais eu ce sentiment que l’on m’avait répondu : c’est peine perdue.
Et depuis mon combat est là avec ses hauts et ses bas, ses rêves et ses désespoirs. Le pot de terre contre le pot de fer…