Sur un air entrainant, un rythme qui se claque
Sur tambours lancinants, la pensée qui m’échappe
Un vieil air qui respire loin du conditionné
Qui chaque jour m’attrappe par le fond du colbac
C’est un livre étranger qui cache ses secrets
Sur un rayon perdu d’une vieille bibliothèque
Un livre, parmi ceux là que je n’ai jamais lu
Et qui traînent ici bas sur ce bureau en thèque
C’est donc un air qui vient pour apaiser la peur
Quand doucement le soir achève la journée
Comme un coup de matraque pour oublier la terre
Dont on a effacé le vrai poids de chaque heure.