La négation s’infiltre ici dans mes mots qui s’entrechoquent. Trop longtemps que j’évoque et révoque la solitude… Turpitude elle est comme la pluie, elle s’en va, elle revient, elle vous cloue sur la portée du temps qui la joue et se moque… Je suis las de ses atermoiements, le binaire, le cyclique, trop vécu, comme un alcool trop bu, je suis las des répétitions.
Mais le temps continue de jouer sa valse infernale, que d’autres maîtrisent, mais mon ressort est cassé, ma petite boîte à musique je l’ai trop entendue.
Mais la mélancolie s’insinue, ses seins si nus qu’il y a longtemps j’ai connu et ne connaît plus, mes souvenirs qui s’effacent et le présent qui ne tracent plus rien sur le sismographe.
Voilà comme un disque rayé…. disque rayé…. disque rayé