Malingre un temps puis gros comme un bouddha trop triste
J’ai la tête du fou énorme et dépressif
Et le nez de travers et cet œil qui subsiste
Et ce regard plus clair depuis quatre vingt dix
J’emporte une carcasse et mes mots décisifs
Et ma tête est trop lourde il faut que je déleste
A trop accumuler tous ces mots je déteste
Et je vais gros et gras danser sur un reggae
Ma mémoire saturée et les jours de détresse
Je ne sais plus vraiment si hier est demain
Je voudrais démêler les cycles des chemins
Des sentiers qu’on délaisse et de trop de paresse