Nous avons déjà vu le problème de l’isolation. Car pour faire des économies d’énergie sur le chauffage rien ne vaut une bonne isolation.
Pour le chauffage, dans une maison écologique, on essaiera autant que faire se peut, d’utiliser des énergies renouvelables, comme le soleil, la géothermie et le bois.
Dans une maison, il y a perte de chaleur lors de sa ventilation : l’air chaud sort, l’air froid rentre. Pour limiter ces pertes on peut installer une ventilation avec un puit canadien ou utiliser une véranda et son effet de serre.
Le puit canadien : qu’est ce que c’est ? C’est tout simplement utiliser la chaleur du sol, en faisant circuler dans des conduites sous terre, l’air qui doit rentrer dans la maison. On doit alors utiliser des ventilations mécanique contrôlée à double flux, un flux pour l’air sortant, un autre pour l’air entrant par le puit canadien. Si le terrain où est enterré le puit canadien est bien humide (eau ruisselante) on peut alors gagné jusqu’à une dizaine de degré entre l’air extérieur et l’air en fin de puit.
Dans les maisons à structure en bois, on peut installer de grande vérandas. L’air peut y être chauffé par effet de serre et pulsé dans toute la maison.
Enfin il y a surtout l’installation d’un chauffage solaire qui est vraiment intéressant. On installe sur le toit des conduites d’eau peintes en noir insérer dans un “four solaire” en verre. Par des journées ensolleillées ce chauffage solaire peut tout à fait remplacer la chaudière au fuel ou au gaz…
Il existe des crédits d’impots pour mettre en place ce genre d’installation mais les prix demeurent encore élevés. Mais la rentabilité de l’investissement n’est elle pas positive sur le long terme avec les économies d’énergies réalisées ainsi que les émissions de gaz à effet de serre en moins.
Autre technique : la pompe à chaleur : on fait circuler l’eau du circuit de chauffage avant qu’elle soit chauffée, dans un puit où elle peut gagner quelques degré.
A l’heure ou le fuel et le gaz deviennent si cher, il y a le bois qui devient économiquement intéressant. Mais le bois de chauffage doit avoir sêcher pendant trois ans et être du charme, de l’hêtre ou du chêne, pour avoir un pouvoir calorifique intéressant. En dernier lieu le poële doit lui aussi être performant. On fabrique maintenant des poëles en briques réfractaires qui après une flambée peuvent diffuser de la chaleur pendant plus de 24h dans toute une maison. Mais la question demeure : tout le monde pourrait il se chauffer au bois au risque de voir nos réserves en forêt vite disparaître.
En conclusion il y a bien des techniques pour faire des économies de chauffage mais aussi des petits trucs comme baisser le thermostat du chauffage centrale quand la maison est innocupée pendant les journées de travail, le baisser aussi pendant les dix minutes où l’on aères les chambres et les pièces à vivre et peut-être aussi ne plus chauffer les chambres à 20 ou même 25°C pendant la journée.