Il est comme au cieux la lumière des êtres éphémères nés un jour par hasard que rien n’atteint, que rien ne touche et qui vont et viennent éclairer l’incertain, le doute et l’impossible quand la réalité vous semble si solide. Il est des êtres libres et par eux le monde à chaque fois se révèle un peu plus, de nouvelles couleurs et pourtant autrefois invisibles apparaissent. Ils sont ces promeneurs d’une rêverie solitaire, rien ne peut s’accrocher à leur pas qui déroutent. Rien ne peut les changer, et si de temps en temps ils vous semblent être là, en pleine interaction, c’est qu’ils vont et viennent et chacune seconde, à vos yeux qui s’égrènent, est une éternité, car le temps n’a pour eux d’existence aucune.