Le matin du 21/02 c’est à dire mercredi les élèves terminent leur projet photo avec les 12 élèves béninois. Aliou, le photographe qui fait des portraits pour le CETA me prend en photo avec Oscar. Un photo à la lumière très douce comme l’amitié qui nous lie.
Puis nou s partons pour le marché vivrier de Inpilé, je prends la main d’oscar : ici c’est les hommes et les femmes se donnent la main quand ils se promènent, même entre hommes…
Nous partons pour Porto-Novo où nous devons manger, au centre Songhaï. Saucisse de volailles au menu. Bananes plantins grillée. Et riz. On en aura mangé du riz !!!
Claude, Florence et Pascal ont une discussion sur le Chalon dans la rue : polémique sur les habitants dérangés ou non… Moi je m’inquiète que la culture est faîtes pour les initiés. Florence elle pense que de temps en temps pour ce qui concerne la “chose” culturelle il faut savoir se bousculer et pas avoir peur de l’inconfort à ne pas tout connaître ou tout comprendre, et que l’effort est surtout d’aller vers l’inconnu et ne pas se contenter de voir ou aller à la rencontre de ce qui nous rassure… J’aime la musique mais est-ce que ça veut dire que j’en comprend toute la finesse. Je suis en train de lire un libre Gödel Bach Escher où l’auteur explique la notion de fugue…. Avec ses suites de notes en cycles d’octave en octave avec la notion de cycle infini. Aurais-je pu le comprendre seul, je ne crois pas.
Je demande à Oscar le nom de quelques auteurs et roman célèbre au Bénin. Il me cite : Olympe Béliquenum et “un piège sans fin” et “l’arbre fétiche” de Jean Pliya… A lire.
Avant Songhaï il s’arrête juste à côté de l’hotel le capital pour m’offrir des statuettes et des noix de cajou beurrée mises en bouteilles. Il m’expliquera plus tard que la statuette féminine incarne la beauté de la femme africaine à travers les traits caractéristique de son visage et l’authenticité de sa coiffure. L’homme incarne l’assurance au côté de la femme. Les deux disposés en se regardant de côté traduisent l’esprit d’ouverture dans la vie de couple.
Au retour je suis ému par la beauté de ces statuettes et mes pensée volent vers oscar.
L’après-midi nous allons à Djara où les élèves achètent des Djumbé.
Et j’aperçois la boutique que Benoit Berger a monté à Djara : attention à la double activité !!!