Je sais bien que le plus dur dans le désarroi c’est d’avoir confiance en la Vie. Comment avoir confiance si l’on ne voit que le mal en oubliant l’équilibre entre le bien et le mal.
Dans le temps on disait : les voies du seigneur sont impénétrables. Si aujourd’hui l’on décrypte mieux les secrets de la vie sans en aborder qu’un faible pourcentage il faut avant tout faire confiance en la Vie qui est notre maître à tous des plus grands au plus miséreux, des plus mauvais au gens remplis de bonté.
Ce sera le message de ce dimanche après-midi : chaque pas aussi infime soit-il est un pas en avant que la Vie nous donne à faire. Il n’y a pas de pas en arrière, le temps est là qui s’écoule, il n’y a que des pas en avant.
Je voudrais toujours avoir cette confiance que j’affiche dans ce texte.
Le pas n’a pas besoin d’être extraordinaire, immense, énorme, on peut même avoir le sentiment d’être immobile, il n’en est rien.
Rien ne sert de forcer un écrou, il faut le serrer quand la Vie nous donne les moyens de la faire. Il faut vouloir créer les conditions du geste mais la Vie est comme l’eau, comme le sable il investit toute chose et rien ne peut arrêter son geste.
C’est dans cette assurance d’une Vie qui sait le geste et qui l’accomplit, une fatalité qui n’est pas une résignation mais plutôt une force sans adversité qui accomplit l’impossible dans notre monde, que je me sens cet après-midi d’une grande sérénité