Je me sens un peu perdu dans ce hall d’aéroport. Loin d’Oscar et de nos amis Béninois. Moi qui ne suis pas un grand sentimental, et qui a beaucoup de mal à ressentir les choses, je reste cependant le coeur et les yeux baignés de la chaleur des Béninois. Bien sûr nous ne sommes là bas que des yohvo comme le crient sur notre passage tous ces enfants noirs au sourires éclatants. Les yeux baignés également des couleurs de l’afrique sous ce soleil diffus au travers des nuages annonçant la saison des pluies qui semble être en avance cette année… Changement climatique ?
Je vois encore les marchés vivriers que nous avons visités, les petites tomates rouges, les poissons sêchés et fumés, les étalages de piments, de gombo, de gbomo cette feuille qui ressemble à notre épinard et qu’ils vendent frais ou cuîtes en boules. Les gimgembres, le bissap, les chêvres vivantes, les bananes plantins, le manioc, les ignames, les farines, gari, manioc, le maïs, le crin crin dont on fait une sauce gluantes que l’on mange avec la sauce. Ces femmes ou ces enfants qui vendent dans de larges paniers sous plastique ou dans des feuilles de tèque, la Kassa, le foufou, les baignets de farine d’haricot coco, ou de farines de Maïs…
Tout est vendu dans des sachets plastiques noirs que l’on retrouve ensuite sur le sol de terre battu rouge clair. Mais si les déchets nous semblent si voyants nous en oublions nos propres tonnes de déchets à nous les occidentaux. Si les villes sont si pollués par les motos et l’huile de moteur brûlée doit on faire des yeux d’orfraie. Je crois que nous ne sommes pour sûr que de très mauvais exemples
Je garderais en mémoire le rire énorme de Saturnin, la beauté des jeunes femmes africaines, les femmes que l’ont voit partout dans les boutiques sur les bord des rues… La femme africaine s’occupe-t-elle des affaires du commerce vivrier.
Les jeunes qui criaient dans la nuit sur le marché chaque fois qu’on les prenait en photo. A chaque flash une nuées de cries et de rires.
La fête improvisée par les élèves du CETA le jeudi soir et leurs rythmes entrainant et répititifs.
Pour un prochain voyage je crois que nous sommes tous d’accord pour qu’il y ait encore plus de partage de culture. Si j’en suis j’ai hâte de connaitre plus les danses et rythmes du Bénin, la religion Vaudou…
Les béninois semblent heureux de notre seule présence. L’exposition photo a été un moment très fort. J’ai remarqué pour tous les portraits d’adulte que j’ai fait sur leur demande, une âme profonde et pleine
L’eau : ici on se lave avec 5 ou 10 litres, au seau et à l’écuelle.
Je retiens qu’il faut baser nos relations sur l’échange, mettre chacuns sur un pied d’égalité.
Je suis très touché par l’amitié qui s’est noué entre Oscar et moi.
Voilà c’était quelques impressions couchées au fil de l’écriture.
Demain les photos