Il n’y a plus de sexe et ce mot sans complexe est venu à ma bouche, tu ne veux plus toucher ma peau contre ta peau nous ne connaîtrons plus.
Et le souvenir de notre jeunesse, ce souffle du passé qu’en ce jour je regrette, est comme le ruisseau qui un jour se jette au confluent d’un fleuve et oublie le passé.
Mais ce passé construit ce présent dévasté, il faudra établir une autre fondation moins mouvante et pourtant émouvante toujours.
Adulte je vous hais vous qui savez toujours en un mot renoncer moi je suis cet enfant qui ne sait pas grandir.
Et pourtant je le sais cet amour que j’avais, cet amour n’a qu’un temps celui des premières fois, mon amour vous étiez mon unique égérie.
Mais aimer ne suffit pas quand je vous ai délaissé sans aucune attention au creux du quotidien qui vous fut harassant. Et votre amour est mort car je n’ai su donner le geste quotidien que l’on donne à la fleur…
Et je vous vois renaître et je sais c’est heureux rien ne meurt jamais, tout se métamorphose.
Je ne sais si jamais je pourrai dire encore à une autre que toi : je t’aime plus que moi et si sur le chemin je ferai cette erreur de la laisser faner la fleur de l’amour qu’une seule fois j’ai connu et ce fut avec toi.
Je ne sais pas vraiment ce que demain sera et regardant le passé je sais que le futur en est mais à jamais métamorphosé