Il inonde à tout va son petit son grand monde
Il annone des mots comme on fait des slogans
Son verbe est un ruisseau que nourrit un torrent
Un tas de sentiments contradictoire ronde
Il accepte ici bas d’être dans cet état
Entre contemplation et paroles sans fond
Car il fait le pari d’une nouvelle vie
Au delà de la sienne le pari d’un ivrogne
Il rêve un autre monde où chacune seconde
Eclate aux vents unis comme un soleil qui donne
Sans distinction aucune, le même unique monde
Qui toujours à sa porte vient sonne et cogne.