Un grand père comme toi il n’y en pas deux
Qui remplaçait mon père et réchauffait mon coeur
Dès l’aube au pied du jour tu brûlais quelques bûches
Tes sous tu me donnais tout ton argent de poche
Tu te tuais le dos dans les ponts et chaussée
Tu faisais le jardin pour ton père finissant
Tu buvais du jaja pour seule nourriture
Et les dimanche au bal tu jouais du flon-flon
Tu jurais en patois contre ta pauvre femme
Si l’on touchais jamais à un cheveux de moi
Tu jurais le bon Dieu que tu tuerais pour moi
Tu étais un rayon un soleil une flamme
La vie t’a vite usée tu es mort bien avant
De connaître mon fils qui est fort comme toi
Je repense souvent à la dernière fois
Où sur ton lit de mort je sentais ta présence.