Sur ce papier blanc quadrillé tout doucement
Quand la radio diffuse un vieux son distordu
De guitare endiablée et les yeux se fermant
Je songe à tes baisers, à ce don de toi nue
Tout atome ici bas est dans sa course unique
Rien ne peut remplacer l’amour que je te dois
Que je veux te donner plus loin que l’utopique
L’aliment invisible élément de toute voie
L’impalpable énergie que la physique oublie
Néglige, ignore, méconnait, calcul impossible
Tes doigts entre mes mains je te dédie ma vie
Aussi grande soit elle la distance indicible
Entre les mots et dans les mots que je te dis
Quand tu dors contre moi, j’atteinds l’invisible
Etat pur du rêve