Dire toute autre chose que l’on ne pense pour sortir d’un cycle par la pirouette et le sourire. Aujourd’hui pourrais je dire d’autres mots qu’ambivalents ? Les pôles de mon équation me lassent et je rêve d’enfin changer et que trépassent leurs répétitions qui claquent chaque fois le même accord de musique mineure.
Je demande au soleil de me donner la compagne insolante qui saura à chaque désespoir me dire : continue continue ne lâche pas les rennes de ta vie. Je demande à la lune d’oublier de me laisser nu le soir dans l’attente absolue d’un jour que je laisse immobile du matin jusqu’au soir.
Les jours que je défais, comme un lit qu’on ne fait jamais, je ne veux plus les vivre.
Je chausse mas grolles, mes pompes de cross et je courre à l’instant où j’écris et je demande au soleil qui est là de me donner chaque jour le courage.
Une nouvelle vie m’attend. J’en ai la certitude. Je sais la geste qui l’amène, je sais le geste qui la fait surgir. Je me note en chemin ce que j’ai à faire. Je connais la satisfaction du travail bien fait et accompli. Je connais la méthode qui amène aux pensées positives, je le note en chemin et oublie la tristesse et l’attente.
Ce sera le dernier texte de ce recueil intitulé la Tristesse et l’attente.