De tous les temps on court vers vous
Vous comme nous humains mais nous
Courrons à perte à vos pieds nus
Nous que l’on dit si malade
On est lourdeur, répétitions
Et vieux discours de ces matins
Du jour jusqu’à la fin la nuit
Et même la nuit on se relève
Écrire et dire sans un écho
Possible autour tout incompris
Dans notre lit la maladie
Court et secoue nos vieux neurones
De tous les temps nous revenons
Chanter cet air que nous aimons
La vie plus que les habitudes
Le rêve vient c’est notre étude
Vous êtes là dans ce réel
Dont nous savons qu’il est cruel
De trop savoir où vous allez
Sans vous laissez la liberté
De tous les temps on accompagne
Et puis voilà que c’est fini
Notre cœur dans les campagnes
Disparaît quand nos mains crient
Demain serez vous les humains
Libre par notre seule absence
Les unités enfin seront
Disperseront leurs variations.