Je suis l’homme au sommeil et au rêve éveillé
Je n’ai pas d’idée ni d’analyse
Je médite et je rêve
De façon indécise
J’ai vu
Hier
L’univers
En expansion
Dans son cône de lumière
Avec une guirlande étonnante
Emmêlée en spirale
La guirlande des nombres premiers
Vous avez vous-mêmes
D’autres rêves
Je ne peux en juger
J’aime ce mot diversité
Dis moi vers quelle cité
Et quel cieux tu rêves
Quels sont tes Dieux
Sont ils sanguinaires
Ou bien paisibles
Es tu le philosophe
Un Diogène
Ou bien l’épicurien
Chacun a sa manière
D’aimer la vie, de la rêver
Moi j’aime un univers
Où les nombres dansent
Comme des notes
Entre tierce et quinte
Les divisions et variations
Chantent pour moi
La symphonie
Voilà ma belle amie
Je suis tout contre toi
Je dors tout près de toi
J’aime ta peau douce
Mon coeur ne dit pas pouce
Et j’écoute sans savoir
Nos maigres âmes
Dans la farandole folle
Et je signe des deux mains
Contre les tiennes
Nos vies terriennes