Il y a quantité de choses
Petites, insignifiantes
Banales, quotidiennes
Répétées, édifiantes
Qui éloignent nos peines
Un livre, une distraction
Un inconnu qui vous fait rire
La satisfaction du travail accompli
Nourrissons ces moments
Dans le monde ébahi
Où ils demandent à naître
Sachons les reconnaître
Oublions de chercher
Le détail, la p’tite bête
Sur laquelle on s’acharne
Et qui vient à manger
La nourriture céleste
Dont nos paroles et gestes
Chaque fois nous déleste
Voilà ce que Werther
Écrit dans toutes ces lettres
Le bonheur n’est pas là
Dans le bruit, la fureur
Il est bien silencieux
Et ne se fait connaître
Que d’un coeur au repos
Admirant cet Amour
Qui ne peut apparaître
Que dans l’humilité
Loin de toute clameur