Le cœur battait encore quand j’ai ouvert mon corps
Alors dans cet élan que seul les gens du nord
J’ai laissé dans mon cœur comme une cicatrice
Un parfum des délices un peu de sa malice
Oui j’ai connu ce père qui croquait un à un
Tous les fils de sa terre et n’en laissa aucun
Sans aucune blessure qui vienne au souvenir
Fidèle perversion du bourreau du satyre
Aujourd’hui je le sais j’ai connu la morsure
Le venin de ce père qui de peur d’exister
Tua tous ses enfants oui car en vérité
Je suis le rescapé d’une horrible torture
Car oui aujourd’hui je le sais pour toujours
Cet amour que j’avais tout dans mon cœur d’enfant
J’en étais la victime et aveuglé d’amour
Le poison dans mon corps allait se distillant
Distillant chaque jour de fausses vérités
Mon père est une horreur et je le crie ce soir
Et peut-il donc m’entendre et pleurer outre-tombe
Car mon amour est mort me voilà libéré