De tous les plans de la planête
Cet homme avait en tête
Un air qui ne pouvait
Que sous sa main frapper
D’autres chantaient c’est inutile
D’autres disaient c’est impossible
Pas un seul ne pouvait
Empêcher l’indicible
Et lui seul le savait
Sur ce chemin lancés
Tout au milieu des siens
Les dés étaient jetés
Le dés il les voulait
Ni pipés, ni cubique
Mais du total hasard
C’est ces dés là pourtant
Dont ils ne veulent pas
Et ton combat
Dans cette heure si grave
A jamais leu fait peur
Car oui je sais que toi
Discerne sans frémir
Les gestes sûrs et leurs désirs
Car toi seul ne rie pas
De leur grand Théâtre
Protégez vous les yeux
Voici l’heure du carnage
Tout se délitera
Sous un seul de ses regards
Telles sont ses dernières volontés
Êtres seul avec toi
Occupe mon esprit
Qui subit donc leurs lois
Des milliers de fatigues
Comme un éclat de voix
Il ne se souvient plus
Pourtant il est bien là
Occupant ses pensées
Oui le son de sa voix
Où est donc son écho
S’il n’est qu’en moi
Assis à cette table
Où je vois donc ces hommes
Occupés, manipulés
Oui je suis fatigué
Et le repos est loin
Je regarde sans voix
Ses dernières volontés
Oui je resterai là
Avec tous ses secrets
Qu’il a su bien gardé
Le monde peut errer
Je suis entre ses bras
Vos pauvres débats
Je vous les laisse en vrac
Je vous laisse à jamais
Vos pauvres volontés
Qui me laissent patraque.