J’ai cultivé ma friche et je ne veux sans doute
Ne voir là bas pousser que les fleurs qu’ils ont laissé
Et sur le bas côté les fleurs qui les déroutent
Loin des réseaux bien fait à jamais contrôlés
Au nom des seul’s idées arrêtées en chemin
Dans le cours des pensées de ceux qui font le train
Qui emporte la Vie loin de l’humanité
Au nom de ses idées je dis non je dis non
Je dis non à ceux là les apprentis sorciers
Qui depuis vingt mille ans ont usé nos pensées
Quidam au cœur voyant je sais combien l’espoir
Nourrit tout ceux qui souffrent et je sais et je sais
Combien j’exècre à jamais les pensées d’un quart d’heure
Qui voudraient résumer l’histoire de l’infini
On résume un peu vite un passage oublié
Entre ces bactéries et le métazoaire
On résume un peu vite, on conclue un peu vite
Au nom d’un engrenage dont ils sont les faussaires
Je dis non à ceux là les apprentis sorciers
Qui depuis vingt mille ans ont sucé nos pensées