Je veux dans ce poème écrire une pensée
Que je voudrais ici voir enfin aboutir
Tester grandeur nature une idée un délire
Et au fil de mes mots tisser la vérité
Qui chaque jour ne cesse à ma porte frapper
Depuis que formulée elle es venue gémir
Et tout mon pauvre esprit s’est laissé envahir :
Il y a dans ce bas monde les contraires assemblés
On ne peut voir une chose et vouloir oublier
Son contraire établi qui sans cesse associé
Forme à jamais l’unité, l’harmonie, la Vie.
Mais il est un contraire séparé dans la Nuit
C’est la Mort que jamais, mais personne Ô jamais
N’a décrit l’expérience a part Saint Augustin
Ou bien Saint-Jean de Croix qui comme moi, matin
On connut cet instant sans espace et sans temps
Où l’unité mathématique objet unique
A perdu son attrait, où l’unité n’est plus
Mais où tous les nombres ont à jamais trouvé
Leur véritable Unité qu’ici bas est perdue.
Voilà ce qu’aujourd’hui doucement je me dis
Il existe un ensemble où tous les éléments
Sont de simples unités et pourtant différents
Voilà ce qu’aujourd’hui doit venir à la Vie