Le vent de la marée use ici cet endroit
Et j’use les mêmes mots comme pris de folie
Le vent de la marée possède cet endroit
Et je suis possédé de ces mots que j’écris
Serais j’un jour ce rocher que la mer dessine
Serais j’un jour ici la substance la moëlle
Au bout de ce discours de ces mots si banals
Restera-t-il un peu du rêve d’Agrippine
Je voudrai voir sur terre les gestes du hasard
Voir enfin ici bas son modèle accompli
Je voudrais voir ici naître sous la poussière
Le dessin que jamais on ne pouvait prévoir