Réduit dans ces mots à sa simple expression
Aussi près du zéro aussi loin des sommets
Passer inaperçu et pourtant non jamais
Je ne quitte du regard mon unique obsession
Vivre un jour ma raison d’être encore sur la terre
Pour avoir si souvent frôler la mort qui guette
Comprendre enfin le jour où j’ai quitté la terre
Ne plus conclure ainsi que la folie me guette
Accepter de mes mains le total dénuement
Etre seul à jamais au milieu de la fête
Tout au milieu des siens ne pas être trouble-fête
La solitude inscrite au creux du firmament
Mes rêves envolés je me laisse plus aller
A croire en mon génie et j’accepte ici bas
De connaître la paix, le silence sans espace
Et j’accepte ici bas ma nouvelle liberté