Je connais des chemins que j’emprunte toujours
Les mots sont là inscrits à chaque coin de rue
Ils viennent répétés des circuits mis à nus
Que je suis pas à pas impuissant chaque jour
Suis-je encore inconscient pour refaire le chemin
Désespérer toujours, se culpabiliser
D’être sans un désir cultivant mon chagrin
Plutôt que d’être enfin sujet de liberté.
Je résume en ces mots la fidèle folie
Qu’accompagne ma vie oubliant ma famille
Ma femme et mes enfants et pourtant plein de vie
Trop concentré sur moi, des heures que je gaspille
Sujet égocentrique et souvent sans plaisir
Je reconnnais parfois quelques mouvements de joie
Observer mes enfants et partager leurs jeux
Comme jouer au loup et crier et courir