Dans ce temps qui me reste à quarante ans bientôt
Ô division du temps dont on ne sait pas bien
Quelle accumulation quel trésor de vaurien
Ces petites durées passées comme un cadeau
Que reste-t-il à faire et que puis je espérer
Sinon faire naître au jour la puissance du beau
Dont je ne suis pour rien sinon la regarder
Loin des milliers de Livres qui me tendent leur dos
Approcher du moment où l’on ne sait plus rien
Mais le coeur rassasié et surtout apaisé
On découvre ce jour en écoutant chanté
Ces vrais choeurs flamboyants que l’artiste a capté
L’indicible et l’espoir de connaître à nouveau
Ce grand instant de paix éternel et vivant
Cet espace qui n’est pas et dont le bien, le beau
Procèdent sans effort depuis la nuit des temps.