Les yeux perdus face à la mer,
Le sentiment d’exister mais de n’être que poussière
Et rêver comme ma femme de filmer la mer démontée
Pour la revoir sur trois écrans plats en boucle
Avec le son car la mer n’est rien sans le son
L’homme est ainsi fait il veut toujours garder depuis la nuit des temps
Préserver ce qui n’est que furtif et ce moment qu’il détruit
Et les yeux perdus face à cet éternité
Il n’ y a plus rien à dire que se laisser bercer par les flots qui se brisent contre les rochers.