Ma vie c’est mes enfants qui se défient de moi. Ma vie c’est mes enfants qui s’éloignent de moi.
Ainsi n’ai je été toujours et à jamais que seul.
Je n’écris pour personne. J’écris comme on prend un calmant, mes mots sont ce médicament, ce palliatif pour supporter ma solitude.
Et rien ne semble craquer, tout semble à jamais immuable, la solitude et la folie des hommes dansent sous mes yeux.
C’est la répétition à jamais immuables des cycles infinis que je ne supporte plus comme si l’on ne pouvait jamais s’y soustraire.
Juste avoir l’illusion comme un instant fugace que le cycle n’est plus à l’oeuvre, mais ce n’est qu’une illusion.
Quand les hommes s’abrutissent au travail ou dans les distractions pour justement oublier ces cycles que j’appelais hier répétitions.
Je ne vois pas de solutions, il n’y a pas de solutions. Il n’y a que cycles et répétitions et personne ne peut s’y soustraire.
Mais il y a de ça quelques temps j’écrivais ceci et c’est valable pour mes certitudes qui sont aussi fausses