Je n’ose pas penser l’imaginaire qui me tient à coeur. Le seul geste qu’il m’est possible est l’absence de geste. Je suis seul et j’ai déja donné le suc de ma vie. J’ai donné mes plus belles réflexions dans ma théorie des non groupes. J’attends un écho dans le bruit ambiant. En attendant je n’ose pas penser, je n’ose pas faire un geste. Je vis intensément ma solitude. Je lis “Les voyageurs du temps” de Philippe Sollers
Il est 01h32 en ce premier janvier 2013 et je sais que je dois apprendre à vivre la solitude. Je ne sais si je redécouvrirai un jour l’Amour, ce dont je suis sûr à cette heure c’est que je dois apprendre à ne plus souffrir de cette solitude qui je le pense m’accompagnera si souvent encore dans ma vie. Je sais depuis longtemps que j’essaie de fuir cette solitude qui s’éternise, mais au fond de moi c’est mon plus grand plaisir d’être seul avec mes pensées, mes réflexions, mes rêves, mes délires.