En 2010 j’ai enfin tué Le Père… Bon bilan non !!! Tuer le père au sens psychique du terme. Il n’est jamais trop tard à seulement 41 ans pour bien faire. Mais le travail de deuil du père que j’aurais voulu avoir et du père que j’ai eu n’est pas encore fini.
Puisque c’est l’heure du bilan de l’année 2010 je dirais en bon gestionnaire qu’il est “équilibré”. Je ne rentrerai pas dans le détail des comptes, j’ai seulement le sentiment que les projets commencé en 2010 vont bien se poursuivre et ne pas rester en plan.
Sur le plan familiale je dirais juste évasivement que rien n’est fini et que nous venons de vivre un très bon samedi à Paris en visitant les expositions 1500 et Monet.
Au moment où je vous parle j’écoute la troisième symphonie de Beethoven. En un mot : confiance, en trois mots jeunesse, certitudes, sagesse.
L’année 2010 est un bon cru qui s’est vite bu. On parle souvent du poids des ans. Moi je me trouve de plus en plus léger, léger comme dans la chanson de Jean Roger Caussimon mais qui connaît encore ce poète qui chantait et que chanta Léo Ferré….
Beaudelaire a écrit : “j’ai plus de souvenir que si j’avais mille ans un gros meuble à tiroir contient moins de bilan”. Mon bilan ne me pèse pas. Serais-je satisfait ?
Finalement je résumerai cette année 2010 en annonçant le programme de l’année 2011 : carpe diem, cueille le jour !!